Spiderman Evolution - Genese - Chap.1

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Spiderman - Evolution

La Génèse

 

Episode 1 : Un réveil difficile

 

 Il faisait sombre, si sombre. Peter ne voyait rien. Mais il entendait au loin la voix de sa tante et de son oncle :

  -Peter ! Peter !

  -Oncle Ben ! Tante May ! Je suis là !

 Soudain un hurlement retentit.

  -Oncle Ben ! Tante May !

 Peter se mit un courir à l’aveuglette vers le son du hurlement. Il ne savait pas depuis combien de temps il courait. Quelques secondes ? Quelques minutes ? Des heures ? Des siècles ? L’adolescent ne le sut jamais car le sol disparu soudainement et il chuta sans rien pour se raccrocher, sinon la peur...

 Il atterrit en douceur sur une drôle de matière douce comme la soie mais gluante et collante. Il essaya de se relever mais la soie le retenait, il était prisonnier de cette... toile. Ses yeux s’habituèrent à l’obscurité et il comprit. Le jeune homme était prisonnier d’une gigantesque toile d’araignée. Englué comme une mouche, il se débattait avec la force du désespoir et c’est à ce moment qu’il entendit une voix sifflante...

  -Peeeteeeeeerrrrrrrrr....

 L’adolescent tourna la tête à s’en dévisser le cou pour voir la personne qui venait de prononcer son nom et il pu la voir. Au centre de la toile, dans l’ombre se trouvait une gigantesque araignée humanoïde. Elle avait six bras se terminant en griffes, une tête humaine déformée avec six yeux énormes et rouges...

  -Oh non ! À l’aide ! Au secours !

  -Personne ne t’entend Peter Parker...siffla l’araignée en se rapprochant de lui, tu es tout seul...

  - Au secours ! Oncle Ben ! Tante May ! hurlait Parker

 L’araignée riait. Peter se retourna à nouveau et se trouva nez à nez avec l’immonde créature.

  -Personne ne viendra t’aider...car je suis toi...

Peter hurla tandis que l’araignée plantait ses mandibules de bave dans sa gorge. La douleur fit contracter tous les muscles de Peter et...

 

 Peter se redressa soudain dans une chambre d’hôpital. Il arracha le masque de son respirateur et regarda autour de lui. Il était branché à un électrocardiogramme et d’autres machines médicales pour patients sérieux...

  -Où est ce que je suis ? souffla Peter presque silencieusement.

 

Générique

Avec Peter Parker, Gwen Stacy, Flash Thompson, Harry Osborn, Anna Watson, Georges Stacy et J. Jonah Jameson...

 

 Peter était réveillé depuis déjà plusieurs heures, il avait vraisemblablement dormi un bout de temps. Le médecin était parti en disant que Peter allait très bien, mais l’infirmière était restée pour lui faire sa toilette et lui donnait son repas. Etrangement, Peter Parker aurait dû se sentir faible mais il était en pleine forme. L’infirmière lui expliqua qu’il avait été dans le coma plusieurs mois et qu’il était dans une étonnante forme physique pour un adolescent de 15 ans qui était « en veille » pendant des mois. Elle lui fit même remarquer que malgré les machines pour garder les muscles en activité, il semblait plus musclé que lors de son arrivé à l’hôpital.

 Peter regarda autour de lui, il ne fut pas étonné de ne voir aucune fleur dans la chambre, ses parents étaient morts, son oncle et sa tante avaient bien du mal à joindre les deux bouts. Quand à ses amis... Il n’en avait pas un seul. Il était un paria dans son lycée et...

 C’est à ce moment là qu’il tiqua. Il se tourna vers l’infirmière qui remettait de l’ordre dans la chambre qui semblait pourtant nickel.

  -Ma tante et mon oncle ?

  -Pardon ? demanda l’infirmière

  -Ils vont pouvoir venir quand ? Ils doivent s’inquiéter pour moi...

  -Oh Peter...

 Peter n’aimait pas la lueur qu’il voyait dans les yeux de l’infirmière : la pitié. Il en avait plus qu’assez de la pitié des gens.

  -Je veux leur parler !

  -J’ai une mauvaise nouvelle pour vous...annonça l’aide soignante, votre oncle et votre tante...ils sont morts.

  -Non, murmura Peter

  -Il ya eu...un incident avant votre arrivé, une fuite de gaz à explosé. Enfin c’est la version officielle... Je pencheraiplutôt pour une attaque de ces satanés mutants...

 Mais Peter n’écoutait déjà plus les propos de l’infirmière. Tout ce qui lui importait, était le fait que May et Ben Parker, les seules personnes n’ayant jamais été présentes pour lui, avaient disparu. On les lui avait volés pensa-t-il. May et Ben l’avaient recueilli lorsque ses parents étaient morts dans un accident d’avion. Ils l’avaient élevé comme le fils qu’ils n’avaient jamais eu. Il repensa aux visages de son unique famille. L’air de douceur et de détermination de May. La bienveillance de Ben et ses conseils moraux. Tout ça...parti en fumée...dans un accident...comme ses parents...sa vie était une suite d’accidents... À ce demander si sa vie pourrie n’était elle aussi qu’un accident. Peter était à bout. Il voulait mettre fin à la douleur de son monde. Ivre de douleur et de tristesse, il se jeta droit vers la fenêtre sous les yeux éhabis de l'infirmière, enjamba la fenêtre avec aisance, puis plongea dans le vide.

 

 Le temps sembla ralentir. Le souffle du vent dans les cheveux, piquant sa peau et séchant ses larmes, Peter voyait le sol se rapprocher. Si vite mais si lentement. Il eut soudain comme un déclic : il ne pouvait pas mourir comme ça ! Et dans un geste instinctif Peter tendit le bras vers le ciel et...

THWIP !

 Un filament sortit de son poignet, et s’accrocha à la paroi de l’immeuble. Peter s’y agrippa et le fil se tendit, freinant sa chute, puis Peter lacha la toile et atterrit au sol comme après un vulgaire saut. Peter regarda vers la fenêtre d’où il avait sauté, une chute d’au moins 8 étages et il était retombé sur ses pattes ! Sans une égratignure !

 Il n’eut pas le temps de se demander ce qui se passait car une voix l’interpella.

  -Peter ?

 Il se retourna et se retrouva face à Anna Watson, sa voisine et la meilleure amie de sa tante.

  -Mme Watson...je...je...balbutia Peter

  -Je suis là...expliqua-t-elle doucement, tout va s’arranger.

  -Ils sont morts...sanglota Peter

 Il s’écroula dans les bras de la quinquagénaire en pleurant toutes les larmes d’une vie. Elle le serra dans ses bras, le laissant pleurer sur son épaule.

« Pauvre gamin....pensa-t-elle, la vie est dure avec lui. J’espère que ça va changer pour lui... »

 Sur l’immeuble le filament était toujours accroché et déjà une araignée y était perchée...

 

***

 

 Le lycée Midtown dans le Queens. Anna Watson l’avait déposé et Peter sentait que ça allait  être une mauvaise journée. D’ailleurs il s’attendait à passer des mauvaises journées jusqu’à la fin de sa vie. Il ne s’était pas trompé. C’était l’heure du déjeuner et personne ne lui avait adressé la parole mais ils l’avaient regardé comme une bête de foire, un monstre... Le regard des autres est trop important pour un adolescent et Peter ne recevait jamais celui qu’il attendait.

  Il s’installa à une table. Seul. La solitude lui pesait plus que jamais maintenant, mais il devait faire avec. Alors qu’il allait prendre une fourchetté de ce que le lycée osait appeler de la purée, Peter reçut de plein fouet un ballon de foot dans la tête qui dans un rebond s’écrasa dans son assiette.

  -Yeah ! Touchdown ! hurla une voix que Peter ne connaissait que trop bien.

 Il se retourna le visage dégoulinant de purée et vit Flash Thompson qui riait avec son cercle d’amis. Les autres élèves regardaient Peter en riant, même les plus ringards. Les larmes montèrent à ses yeux et Peter s’enfuit de la cafétéria.

 À la table de Flash, les gens riaient en regardant Peter « tête à claques » Parker s’enfuir en pleurant. Flash, un sourire éclatant aux lèvres, se rassit parmis ses amis. Il passa une main dans ses cheveux blonds et se tourna vers la fille à ses côtés. Une belle blonde au regard vif et lumineux. Pourtant Flash voyait bien qu’elle lui reprochait quelque chose.

  -Qu’es-ce qu’il y a, Gwen ? râla le footballeur

  -Pourquoi est-ce que tu as fait ça Flash ? fit Gwen

  -Oh allez, c’était pour rire Gwenie ! riait Liz Allen

  -Nan ce n’est pas drôle ! Parker a perdu ce qui lui restait de sa famille et ça vous fait rire ?

  -Ce gus est trop naze ! s’exclama Flash, c’est un looser ! C’est normal que la vie s’acharne sur lui !

  -Il parait qu’il habite chez sa voisine maintenant, lança quelqu’un

 Gwen regarda un garçon en face d’elle, les cheveux roux en bataille.

  -Dis quelque chose, Harry ! Tu étais ami avec Peter au collège, non ?

  -Allez Osborn, tu vas pas me dire que Parker a ta pitié ? le toisa Thompson

  -Gwen a raison Flash, Peter est un chic type... tu devrais le lâcher un peu...

  -Peter ? C’est son prénom, s’étonna Flash, tu l’appelle par son prénom, maintenant ?

  -C’est sa nouvelle copine, ricana un autre footballeur

  -Parker est un naze ! Vous avez vu comme il se gratte les poignets, en ce moment ? remarqua Liz

  -Tu crois qu’il à des puces ou un trucs du genre ? hasarda Liz

 Toute la table éclata de rire sauf Gwen et Harry. Elle se leva, prit son yaourt et l’écrasa sur la tête de Flash, tandis que les autres riaient de plus belle.

  -Tu es un pauvre nul, Flash Thompson !

 Et elle s’en alla, sans jeter un regard à la table. Flash s’essuya tant bien que mal, et se tourna vers Harry Osborn qui souriait.

  -Ça te fait marrer ? demanda Flash, outré

  -Tu l'as cherché Flash

Il se leva à son tour, son plateau vide en main.

 

***

 

 Peter se précipita en-dehors du lycée et couru dans une allée perdue du Queens entre deux immeubles. Il s’appuya à un mur, face à une benne à ordure coincé contre le mur, en se grattant les avant-bras.

  -Allez Peter...pensa t’il, qu’es ce que dirait oncle Ben.

  -Si tu tombes de cheval il faut remonter en selle Pete, fit la voix de Ben dans sa tête 

-C’est facile à dire...

 Les larmes montèrent à nouveau et sans réfléchir, Peter frappa la benne devant lui, défonçant le métal. Surpris, l’adolescent sortit son poing de la benne aussi vite qu’il l’y avait et remarqua que sa peau était à peine irritée. Il s’enfonça alors dans la ruelle totalement abasourdi par les évènements.Il marcha un moment, son cerveau cherchant à assimiler les choses étranges qu’il était capable de faire.

Une étrange sensation lui parcouru l’échine, comme un picotement dans la nuque. Il entendit un révolver se charger. Il se retourna faisant face à un homme qui le menaçait de son arme.

  -File-moi ton blé, l’ami, ordonna t’il sur un ton brusque

« Il faut...il faut que je retourne chez moi.... »

  -Je...je n’ai pas de blé, répondit Peter

« Nan...je ne peux pas rater le lycée.... »

  -Te fout pas de moi, l’avorton, cria le voleur

« Et puis...je n’ai plus de chez moi... »

  -Je n’ai rien pauvre tache ! lança Peter en lui tournant le dos.

 Il eu de nouveau un picotement dans la nuque et sans réfléchir, Peter bondit en l’air au moment où le voleur tira avec son arme.

« Je ne me sens pas bien, il faut que je me ressaissise... »

Surpris par l’ampleur de son bond, Peter leva les bras en l’air pour se raccrocher à quelque chose... et il adhéra  au mur.

« Qu’est... »

Terrifié par les capacités de son adversaire, le voleur tenta de s’enfuir mais Peter ne comptait pas le laisser faire.

« ...ce... »

Il tendit la main, et une toile s’en échappa, agrippant le dos de l’agresseur.

« ...qu’il... »

Peter tira violemment en arrière, et le criminel décolla du sol, allant s’écraser lamentablement contre le mur d’un immeuble.

« ...se... »

Rampant le long du mur, Peter descendit de son perchoir, et s’approcha du corps inerte du voleur. Il était K.O. Peter regarda ses mains.

«...passe ?... » 

 Il s’arrêta un instant, balançant son regard entre le criminel évanoui et ses mains qui lui permettaient de grimper le long des murs, lancer des toiles et dérouiller n’importe quel loubard. Il repensa à l’araignée monstrueuse de son cauchemar et sourit.

  -Trop cool...

 

***

 

 Flash Thompson se pavanait devant une armée de pom-pom girls, toutes plus blondes les unes que les autres. Peter repensa à un film qu’il avait vu jadis avec son oncle : « Le village des damnés ». Il regarda ses poings et Flash. Il sourit. La prochaine fois que le capitaine de l’équipe de foot s’attaquera à lui, Peter saurait se défendre. Il se réjouissait de l’idée lorsque quelqu’un lui effleura l’épaule.

  -Salut Peter

  -Qu’es-ce-que tu me veux Harry ? répliqua Peter

  -Hey calmos Pete, je viens en paix, répondit l’héritier Osborn, tout sourire, je...j’ai su pour ton oncle et ta tante...

  -Ouais, comme tout le bahut, lâcha Peter

  -Je venais te présenter mes condoléances, murmura Harry mal à l’aise, je sais qu’on ne se parle plus depuis le collège mais...

  -Mais quoi ? Le richissime Harry Osborn a pitié du pauvre Peter Parker ?

  -Peter, je...

  -Tu sais quoi Harry, tes condoléances tu peux te les foutre où je pense...

 Et Peter s’en alla plantant son camarade au milieu du couloir.

***

 Peter était assis devant le bureau du professeur, car les cours de sciences étaient ses préférés, ce qui lui valait encore plus de vacheries de la part des autres étudiants. Mais jusque là Peter avait laissé courir. Personne ne lui adressait la parole depuis le collège, et il avait l’habitude de la solitude. C’était bête à dire mais cela l’avait beaucoup aidé pour réussir ses études, il fut alors très surpris de voir Gwen Stacy s’asseoir à côté de lui.

  -Euh...tu as dû te tromper de place, remarqua Peter, mal à l’aise.

  -« Bonjour Gwen, moi c’est Peter », lui dit-elle avec un sourire éclatant

  -Ecoute, Gwen. Je n’ai pas envie d’être victime d’une de vos blagues débiles alors lâche-moi.

  -On peut dire que tu sais parler aux filles toi

  -Qu’est-ce que tu veux ?

  -Euh... Je me suis dis que ça devait être dur de revenir en cours après ton... absence.

  -Bof, j’étais en avance sur le programme mais j’aurais bien aimé avoir les cours des profs...

  -Si tu veux, je peux te les passer.

  -Tu ferais ça ?

  -Pourquoi pas, haussa t’elle les épaules. Tu passes chez moi après les cours, et puis voilà.

  -Ok...

 Peter tourna la tête un instant et vit Flash qui les observait, le regard noir. Flash passa son index sur sa gorge et montra Peter du doigt. Peter se retourna vers le tableau préférant suivre le cours.

 

***

 

 Peter avait enfin terminé cette « rentrée » des classes qui n’en finissait pas. Il traversait le couloir en direction de la sortie, regardant les élèves discuter et rire, lorsque Gwen passa devant lui et le gratifia d’un magnifique sourire. Peter lui fit un signe de la main. Gwen était la plus jolie fille de l’école et il trouvait ça vraiment étrange qu’elle se frotte au pire geek. Pendant une seconde il s’imagina en train de l’embrasser mais ce ne fut qu’une pensée fugace et remplacée par une image de lui, grimpant au mur.

 Cette pensée le réjouissait mais il sortit de ses pensées lorsque ses picotements de nuque reprirent, il eut l’impression soudain que tous ses sens étaient décuplés en créant un 6 ème. Il entendait et sentait l’air se déplacer assez rapidement dans son dos. Il se déplaça sur la gauche pour regarder derrière lui, évitant ainsi le poing de Flash qui frappa dans le vide.

  -Flash ? s’étonna Peter

  -Alors Parker, tu m’expliques ce que tu fais avec Gwen s’il te plait ? souffla Flash

  -Elle m'a invité à passer chez elle après les cours, c’est tout, répondit Peter en le toisant du regard

  -Ah ouais ?

  -Ouais.

  -Et pourquoi elle ferait un truc comme ça ?

  -Peut être qu’elle en à marre de traîner avec un abruti comme toi ? ricana Parker

 Le visage de Flash s’enpourpra, il se jeta sur Peter, essayant de le marteler de ses poings mais Peter évitait tous les coups avec agilité, on aurait dit un danseur évitant les coups d’un catcheur. Plus Peter évitait les coups, plus Flash s’énervait.

  -C’est comme ça que ton oncle t'a apprit à te battre ? lança Flash

  -Espèce de fils de...marmonna Peter en s’arrêtant de bouger.

 Flash sourit et lui envoya son poing dans le visage, mais Peter attrapa le poing du footballeur  et lui tordit le poignet. Flash poussa un cri et attrapa sa main. En soufflant et en pestant de douleur, il leva les yeux vers Peter qui s’approcha de lui lentement.

  -Ne parle plus jamais de ma famille Thompson, c’est clair ?

 Flash signa d’un oui avec sa tête et Peter le bouscula pour passer. Peter ignora les regards et les mots sur son passage puis sortit du lycée.

 

***

 

 En arrivant devant la maison des Stacy, Peter fut étonné de voir que Gwen habitait elle aussi dans le Queens. Il grimpa les marches du perron et sonna à la porte. C’est Gwen qui vint lui ouvrir.

  -Hey, Peter ! Vas-y, entre.

 Peter n’avait jamais vu Gwen ailleurs qu’en cours, pour une fois elle ne portait pas son serre-tête noir, elle gardait ses long cheveux blonds laché dans son dos et était habillé de manière très relax, un sweat shirt trop grand et ample de l’université de New York, un petit short.

« Elle est très belle, même au naturel, pensa-t-il subrepticement. »

 La maison des Stacy était assez spacieuse à côté de sa maison de Forest Hill. Il suivit Gwen jusqu’à la cuisine où elle lui servit un verre de coca. Ils s’assirent et s’observèrent un moment en silence, tandis que Peter buvait son verre de coca.

  -On ne s’est jamais réellement parlé, hein, Pete, lui demanda-t-elle

  -Nan c’est vrai, remarqua Peter

  -C’est dommage, tu trouves pas ?

  -C’est ça, le lycée.

  -Le lycée ne te plait pas ?

  -Hmm... alors, tu peux me passer les cours ?

  -Oh oui... désolée... j’oubliais... fit-elle se levant, suis-moi.

 Il la suivit dans le séjour, et ils tombèrent nez à nez avec un grand type châtains dans un costume bleu marine.

  -Salut Papa ! lança Gwen

  -Gwenie qu’est-ce que tu fais si légèrement vêtue avec ce jeune homme ?

  -Papa ! geignit Gwen vexée.

  -Je plaisante Gwen, rit le père de Gwen. Je suis l’inspecteur George Stacy.

  -Peter Parker, fit l’adolescent en serrant la main que lui tendait l’homme

  -Le neveu de Ben Parker ?

  -Oui.

 Le téléphone sonna et Gwen s’esquiva en disant que l’appel était pour elle. Peter suivit le policier jusqu’au salon.

  -Je suis navré Peter, pour ta famille.

  -Oui comme tout le monde, murmura l’adolescent

Monsieur Stacy s’approcha de la table du salon et referma un dossier qui traînait sur la table. Peter eu juste le temps de voir écrit « Parker » sur la couverture. Stacy se retourna vers lui, l’air vaguement géné. Peter devina que quelque chose clochait. La police faisait elle des dossiers aussi épais pour un « accident » ? Georges prit Peter par l’épaule et l’emena dans la cuisine, l’air de rien. Il s’assit au plan de travail tandis que l’inspecteur lui tournait le dos, cherchant quelque chose au frigo. Peter se retourna vers le salon. THWIP ! Il attrapa le dossier et le dissimula sous son sweat. Puis Gwen entra dans la pièce.

  -Tiens, voici les cours des derniers mois. Il faudra que tu reviennes... pour me les rendre...

  -Merci Gwen, sourit Peter, je vais y aller ma... tutrice m’attend.

  -Bien sûr, fit le père de Gwen en se levant, si jamais tu veux parler à quelqu’un Pete, la porte est ouverte.

  -Entendu merci. Au revoir Mr Stacy.

  -Au revoir Peter.

 Gwen accompagna Peter jusqu’à la porte.

 -Bon on se voit au lycée ? demanda Gwen

 -On a cas qu'à faire comme ça, oui, constata simplement Peter

-C’était Liz tout à l’heure au téléphone.

-Ah ?

-Elle dit que tu as botté les fesses de Flash après les cours.

-Oui, je...

 -Tu as vraiment changé, Peter, sourit Gwen. Ah au faite, tu es mieux sans lunettes...

-Euh...merci...

 Peter lui fit un signe de la main et sortit. Il avança dans la rue et porta ses mains au visage. Depuis quand il n’avait pas ses lunettes ? Il voyait parfaitement, alors que habituellement, sans ses lunettes il était incapable de trouver une vache dans un couloir. Ses pouvoirs étaient vraiment géniaux.

Il décida de sortir le dossier de son sweat. Il l’ouvrit et commença à lire.

 

***

 

 Peter était devant la télé aux côtés d’Anna Watson, mais il ne regardait pas les images. Il repensait inlassablement à ce qu’il avait lu dans le dossier de Stacy. Son oncle et sa tante avaient été assassinés, ils n’avaient d’ailleurs pas été les seules et les victimes portaient les mêmes trous sur le corps. Et le coupable courait toujours. Peut être un certain Tarentula d’après le dossier. Il avait les capacités de trouver et arrêter ce type. Il le savait. Mais il ne pouvait pas partir comme ça traquer seul un criminel. La police risquait de le lui reprocher... Il lui manquait quelque chose. Une idée, un...

 -Flash spécial, la police a enfin arrêté celui qui terrifiait la pègre, celui que les médias nommaient le Punisher. L’ancien policier Frank Castle dont la famille avait été assassiné avait décidé de se rendre justice lui même. Il portait un costume noir, arborant un crane blanc sur la poitrine. Son procès débutera mardi, où Castle sera défendu par son avocat commis d’office, Matt Murdock, qui...

  -Tu as entendu ça Peter ? demanda Anna, New York n’est vraiment plus sûre...

 Peter sourit. La ville n’était peut être plus sûre mais il savait ce qu’il devait faire maintenant...

 

A suivre...

 

Madded, d'après un scénario initial de Thomas, après réctifications de Thomas, sur un plan de Thomas, et beaucoup de gratitudes envers Thomas...

Publié dans Spiderman Evolution

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M
Evidamment ça changeras^^<br /> Pour le point de départ comme expliqué précédament, le synopsis avec les grandes idées étaient déjà là (Thom ou Stan the Man^^) et j'ai joué un peu le rôle du dessinateur en comblant le reste (ce qui a parfois donné des idées à Thom...pour le coup c'est plus Stan Lee/Jack Kirby dans la méthode^^)
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T
<br /> Même si le synopsis de base est de moi, il est vrai que le récit est un récit écrit à quatre mains. Le plus gros problème pour Madedd, c'était de s'éloigner de l'original, ce qui était mon but<br /> initial. Mais finalement, il s'en est bien sorti ;)<br /> <br /> <br />
C
Ca commence très fort !<br /> Pour la forme : j'aime beaucoup ton style, c'est bien écrit, épuré et efficace, parfait pour ce genre de récit.<br /> De bonnes idées comme la superposition et le rêve en prologue (symptôme cinématographique criant ^^).<br /> <br /> Pour le fond : l'histoire débute très bien, j'aime bien l'idée que Peter perdrait sa tante ,son oncle et ne parlerait même plus à Harry, il est encore plus seul que d'habitude ; mais je sais que ça va changer :P.<br /> <br /> Continue comme ça, c'est un régal ;)
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T
<br /> Les changements dans l'archétype (tante May également morte, etc...), c'est mon idéeeeeuh !!^^ Sinon, tu as lu Avengers Evolution aussi ? ;)<br /> <br /> Prochainement, la réponse de Madded ici :)<br /> <br /> <br />
M
MDR<br /> "Oui beaucoup de gratitude envers Thomas sans qui Spiderman Evolution ne serais pas ce qu'il est..."<br /> <br /> Tu es Stan Lee je suis Roy Thomas^^
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