Voyage au Japon - Jour 2

Publié le par fanficsworld

Voyage au Japon

 

Journée 2 : Tokyo, nous voilà !

 

Environ deux heures avant l'arrivée, les lumières sont rallumées. Sur le coup, Cathy ne se réveille pas. C'est quand une hôtesse s'approchera pour proposer le second repas du vol qu'elle se réveillera en sursaut ! Je ris un peu ; m'excuse, aussi (de pas l'avoir réveillée moi-même), et cette fois-ci, pas de choix dans le plat chaud. Je ne me souviens que vaguement de ce qu'on a mangé, mais je me souviens que c'était moins bon que le premier plateau-repas du vol.

 

Vient finalement l'heure de l'arrivée. L'avion descend avec la même pression qu'au décollage. Tout l'équipement audio-vidéo a été éteint en prévision de cette descente. En touchant le sol, je m'attends à des applaudissements, comme avec notre vol Canadien, mais non. Aucun son ne vient troubler le... brouhaha des moteurs. Cathy m'affirmera plus tard qu'il y a bien eut des applaudissements, mais si timides que je ne les ai pas entendu !

 

Arrivés à destination, l'avion se place près de notre "porte de débarquement" (ça se dit ? On le dit bien pour l'embarquement, après tout !!). L'équipage nous annonce qu'il fait 35° (ce qui m'amuse, puisqu'il fait la même température qu'à notre départ de France - quand je pense que l'on m'avait  mis longuement en garde contre la chaleur estivale au Japon !), et nous remercie pour le temps passé à bord, puis nous quittons l'avion.

 

Nous suivons finalement une succession de couloirs, comme au Japon. Entre deux d'entre eux, Cathy et moi subissons un choc soudain : la température vient de subir une hausse soudaine et inattendue ! La pression de la chaleur est extraordinaire, et je repense de nouveau à tous ces conseils à propos de la chaleur Japonaise en Aout : je constate qu'ils n'ont pas menti, ni exagéré. La température est pourtant la même, sur le thermomètre. Mais la façon de la ressentir, elle, (dû aux taux d'humidité dans l'air, parait-il) n'a rien de comparable.

 

Nous nous dirigeons vers la douane, et la passons sans soucis. A noter quand même que nos empreintes sont enregistrées, ainsi qu'une photo de nous ! Troublant...

 

***

 

Désormais, il nous faut trouver le lieu de retrait de notre bagage. J'ignore où c'est, mais je le trouve très rapidement, à proximité du lieu de "notre" douane. Notre unique valise mettra un certain temps à arriver, et cette attente sous la chaleur oppressante d'un aéroport qui, dis-je à Cathy avec agacement, manque un peu de climatisation, achève de nous épuiser. Finalement, notre bagage en main, nous quittons ce lieu, à la recherche du guichet de la société JR où obtenir les "Pass transports illimités" (alias les "JR Pass").

 

Après quelques demandes d'aide pour sortir de la zone de récupération des valises, nous trouvons ledit guichet. Là, une jeune japonaise à l'anglais parfait me donne une première occasion de les confronter à mon propre anglais (en fait, la seconde occasion, il y avait aussi un employé d'aéroport, quelques minutes plus tôt). Constat : je ne suis pas parfait, mais largement compréhensible. Une petite fierté s'empare de moi, et ne fera que croître tout au long de ce séjour.

 

La jeune femme établit nos billets, puis nous demande où nous désirons aller à présent. Je lui réponds que nous allons à Shinjuku, espérant qu'elle nous donne les informations pour nous y rendre (je m'attends à un train de 2H environ vers Tokyo, puis un second vers Shinjuku). Elle nous établit deux billets à destination de Shinjuku ! Directement, environ 1H30 de trajet ! Je m'attendais à devoir chercher la correspondance, c'est donc une très bonne surprise ! Youpi !! :)

 

Nous prenons la route indiquée de notre quai, et le trouvons aisément. Le train est là, mais personne ne monte à bord. Je me demande pourquoi, et me demande si ce n'est pas un train "intermédiaire", se trouvant là avant l'arrivée du nôtre. Je demande finalement à une dame qui faisait le ménage à bord, qui m'explique alors que je dois attendre... qu'elle ait finit son ménage ! C'est bien notre train, mais pour ce type de train (les rapides et les Shinkansen), il faut attendre qu'ils nettoient avant de monter à bord. Quoi qu'il arrive, me rassure-t-elle, le train partira à l'heure !

 





Un peu plus tard, nous montons donc à bord. Comme prévu, nous gagnons le "Green Car" (Première Classe - c'était mon dernier rappel^^), et le lieu est vraiment confortable, bien plus que dans l'avion ! Nous nous installons à nos siège, et sommes soudain envie d'un calme et d'un bonheur serein. Nous réalisons pleinement notre bonheur : nous sommes au Japon, le train climatisé nous protège de la chaleur, et pendant deux heures, nous allons donc pouvoir apprécier le paysage sans en souffrir !

 








Pendant le trajet, une jeune femme fait des aller-retour dans les allées, poussant un chariot remplis de divers produits. Nous lui prenons une bouteille d'eau et un Coca-Cola. Le Coca est en fait dans une petite bouteille qui me fait penser à de l'aluminium en apparence, mais le toucher penche plus vers le plastique, quoi que plus dur que les simples bouteilles d'eau. L'eau n'est pas mauvaise, à ma propre surprise : j'avais entendu de mauvais écho de l'eau japonaise. Peut-être était-ce uniquement pour l'eau du robinet ?

 




***

 

Une paire d'heure plus tard, nous arrivons finalement à Shinjuku. Sur le trajet, nous sommes passés par plusieurs villes dont Tokyo, mais n'avons malheureusement pas aperçu sa Tour. La grande différence entre la Tour Eiffel et la Tour de Tokyo est la couleur de cette dernière, mais toutes les "simples tours" que nous avons croisés ce jour-là (et les suivants aussi, d'ailleurs) étaient de cette couleur ! Rien d'exceptionnel, alors ? La couleur de leur "Tour Eiffel" à eux a juste la couleur commune à toutes les tours ? 

 

Arrivés à Tokyo, donc, nous gagnons le hall. Un vrai hall de gare, façon Paris. Notre voyage nous apprendra petit à petit qu'à Tokyo, c'est la quasi totalité des gares qui ressemble aux grandes gares françaises. Celles que nous avons vu, du moins, et ça en fait déjà un bon paquet. 

 

Nous gagnons le hall, donc, et cherchons la sortie. Mauvaise surprise : il y en a trois ! Laquelle choisir ? Je sens la chaleur qui monte de plus en plus depuis que je suis sorti du train. La chaleur devient de plus en plus pesante, et je peine à réfléchir. Je sors le "plan" téléchargé sur le site internet de l'hôtel, et nous trouvons la bonne sortie. Nous n'avons qu'une hâte, c'est quitter ce lieu oppressant où Dieu n'a de toute évidence pas encore apporté la climatisation. Nous pensons alors être arrivé au terme de nos soucis, quelle erreur ! 

 

Déjà, en sortant, je réalise combien je me suis trompé en pensant que la chaleur des sous-sol de la gare était due, justement, à cet "enfermement" (et à l'absence de clim', donc). J'espérais trouver un peu de vent une fois dehors, il n'en fut rien. Au contraire, c'est une véritable chape de plomb qui tombe sur nos épaules. Et pas une once de début de semblant de vent. Nous sommes sidérés. La chaleur à l'aéroport était étouffante, celui de la gare que nous venons de quitter ahurissante... mais ce n'était qu'une plaisanterie comparée à celle qu'il règne dehors. C'est en oppressant, j'en suffoque presque. Sérieusement : j'en deviendrais presque claustrophobe alors que je suis dehors !!

 

***

 

Je finis quand même par accepter cette chaleur, bon gré mal gré. Nous cherchons à nous orienter à l'aide de ce petit plan imprimé qui nous a déjà aidé une fois à la gare, mais nous peinons grandement à nous orienter. Nous sommes à l'entrée d'une longue place qui, elle-même, est perpendiculaire à une grande rue. Que devons nous faire ? Traverser la place ? Nous diriger dans un des deux sens de la rue ? Je sens les gouttes de sueur couler le long de mon dos. Ca chatouille, c'est désagréable au possible. Bientôt, je sais que je serai en nage. 

 

Nous décidons de nous avancer au coeur de cette place, espérant trouver des informations écrites. Peut-être même une pancarte indiquant la bonne direction, ou un plan de Shinjuku du type "vous êtes ici" permettant de s'orienter un peu mieux qu'avec ce plan très succin qui ne me sert finalement plus à grand chose.

 

Des plans, il y en a. Mais des plans de la place, uniquement. Aucun hôtel indiqué ne correspond au nôtre, mais Cathy pense que nous sommes sur la bonne voie : vu le nombre d'hôtel, le nôtre doit forcément s'y trouver aussi ! Je suis moins certain, mais les intuitions de Cathy sont rarement fausses, je la suis donc. Nous croisons d'autre plans, j'espère les voir "avancer avec nous" (j'espérais un peu que chaque plan ne décrive qu'une portion de la place, et qu'un prochain nous dévoilerait notre hôtel), mais il n'en est rien.

 

Je finis par décider d'interrompre notre marche. Nous arrivons au bout de la place, toujours aucun plan n'indique notre hôtel. Cette fois, j'ai de grosses auréoles humides sur le torse, sous les aisselles et sous les bras. Je commence à désespérer. Je me sens mal, sale, je suis épuisé, par le décallage horaire autant que par la chaleur, et j'ai envie d'arriver dans un lieu climatisé, et vite ! Je décide de demander mon chemin autour de moi. Cathy me propose de jeunes japonais, assis dans un coin. Je suis trempé de sueur, pas elle, mais c'est moi qui parle anglais, le sien étant très approximatif. Je n'ai pas le choix, malgré la honte, je me lance.

 

- Excusez-moi ? Que je leur lance en anglais, après m'être approché d'eux ; Vous parlez anglais ?

 

Ils me répondent que oui, un peu. Ils me regardent avec amusement. Ma fatigue se lit-elle sur mon visage, ou c'est juste ma chemise trempée de sueur qui les amuse ? Je me répugne, mais je fais face : si je sue, ça doit être habituel pour eux. Ils essaient de comprendre ma demande, je leur tend mon mini-plan. Ils n'y comprennent rien. Je les remercie et m'en vais. Echec total.

 

Nous faisons une pause. En plein soleil, ça n'a rien d'un plaisir, mais nous n'avons pas trop le choix. L'heure est à la réflection, il faut avant tout être méthodique. Interroger tous les japonais de Shinjuku risque d'être un peu long, il nous faut donc trouver les mieux informés. Je trouve alors une solution : les commerçants. Ils sont souvent installés là depuis quelques années, ils connaissent donc bien leur quartier.

 

Une chose m'est quand même venue comme une certitude : dans cette place, nous faisons fausse route, j'en suis persuadé. J'ai laissé sa chance à Cathy, il est temps d'agir à MA façon. Nous rebroussons chemin, désespéré de devoir refaire ce long parcours en sens inverse, et demandons à quelques commerçants. Effectivement, ils connaissent tous. Mais ils ne parlent pas tous anglais, donc difficile de suivre leur explication. Au moins, la "première direction" qu'ils indiquent est toujours la bonne, nous sommes donc sûr d'être sur la bonne voie. L'espoir et le courage revient un peu. 

 

Nous quittons la place, et nous nous orientons sur notre gauche, dans cette route qu'elle croise perpendiculairement. Quelques pas seulement, et nous apercevons au loin la silhouette caractéristique de notre hôtel. C'est l'une des raisons pour laquelle je l'ai choisi lui : sa forme, en S, le rend reconnaissable d'assez loin ! Je suis frustré de voir que nous aurions pu le trouver beaucoup plus vite si nous avions tout de suite prit ce chemin, mais il faut positiver : cette fois, nous tenons le bon bout, comme on dit ! 

 

***

 

Désormais, ma chemise n'est plus qu'une éponge qui colle à ma peau. Mais notre route est la bonne, donc nous marchons enfin avec l'espoir en nous. Mais peu à peu, à mesure que nous nous approchons de notre hôtel, les immeubles les plus proches le cache à notre vue. Après seulement quelques minutes, nous cessons totalement de le voir. Je ne suis pas surpris, mais je n'avais pas véritablement prévu ça ! Mon repère visuel est foutu, bien que nous ayons plus ou moins mémorisé la direction.

 

Nous traversons une rue, mais ne voyant plus l'immeuble, nous arrivons au bout de l'itinéraire que nous avons retenu dans nos têtes. Les rues se croisent, c'est un véritable labyrinthe. Il ne faudrait pas nous éloigner de l'hôtel parce que nous aurions tourné à droite plutôt qu'à gauche ! Bien sûr, nous sommes proches, et nous allons forcément trouver, mais éviter un trajet inutile nous semble primordiale. Nous rêvons d'une salle de bain et d'une chambre climatisée !

 

Je propose de demander à nouveau notre route. J'aperçois un groupe de trois jeunes qui se rapproche. J'hésite : questionner les commerçants a été très efficace jusqu'ici. Mais nous ne sommes qu'à quelques rues de notre destination, et je suis persuadé que ces jeunes connaissent un minimum le quartier, puisqu'ils y circulent à pied ! Je les interpelle.

 

- Bonjour, vous parlez anglais ?

 

L'une des trois personnes me répond que oui. Visiblement, ses deux compagnons ne parlent pas anglais, mais elle leur traduira si besoin. Je demande donc si elle sait où est le "Shinjuku Washington Hotel", elle me répond que oui. Après un moment de flottement où nous peinons mutuellement à nous comprendre, elle me propose de nous y emmener !

 

Je suis sidéré. J'annonce la bonne nouvelle à Cathy, puis nous partons avec eux. Elle se présente, et je la remercie de nous aider. Nos anglais respectifs sont inégaux, mais je comprend qu'elle m'explique que l'hôtel est sur son trajet. Elle me demande d'où nous venons, je réponds de France.

 

- De France ? Me dit-elle alors dans un français plutôt correct ; Je parle un peu le français !

 

Cathy et moi sommes surpris, et enchantés ! Elle m'explique qu'elle a étudié le français pendant ses études, mais qu'elle n'a plus pratiqué depuis deux ans. Je trouve son français plutôt bon, bien qu'elle n'arrive pas à comprendre le mot "caché" et encore moins mes plaisanteries sur le fait que venir au Japon est pour nous comme aller au Pays Imaginaire. Le Pays imaginaire ? Ça ne lui parle pas plus que Peter Pan. Ma plaisanterie était trop subtile pour son français un peu rouillé - non, pas rouillé quand même... je dirais, son français patiné !

 

Nous traversons un passage piétons, pénétrons dans une petite ruelle, puis traversons un nouveau passage. Finalement, nous arrivons devant l'hôtel. Je m'apprête à remercier ce petit groupe de Japonais, mais je les vois se diriger vers l'entrée. Ils veulent nous guider jusqu'à la réception ? Je réalise soudain : nos guides séjournent dans le même hôtel que nous ! Surpris autant qu'amusés, nous entrons à notre tour dans le hall de l'hôtel, et cherchons où nous orienter. En guise d'adieu, nos guides nous indiquent cette direction, ultime service offerts aux touristes que nous sommes.

 

Si j'avais été moins épuisé et dans des vêtements propres (non, sec) plutôt que dans une chemise trempée de sueur, je leur aurais proposé de leur offrir un café en remerciement. J'espère alors les revoir après prit ma douche tant rêvée...

 

***

 

Nous avançons vers l'accueil qui vient donc de nous être indiqué, et on nous explique alors qu'il faut que nous montions aux deuxième étage, car nous avons enregistré notre chambre par un site internet extérieur (je confirme !^^). Nous nous dirigeons donc vers les ascenseurs, montons au 2ème étage, et cherchons le guichet. Nous en apercevons un, mais ce n'est toujours pas le bon. Il nous faut à nouveau changer d'étage (???), puis enfin nous arrivons au guichet adéquat. Nous ne savons pas vaiment où nous sommes, mais on y est. 

 

Toujours aussi épuisé, je me présente à mon interlocutrice. Nos anglais respectifs nous permettent une très bonne compréhension. Elle confirme la réservation, et commence à expliquer un soucis avec notre chambre. Mon coeur se met à battre plus fort, mais elle explique simplement qu'ils m'ont attribué une chambre un peu plus grande que prévu, et que le prix restera le même ! Je ne me plains pas ! Elle me donne alors la carte de notre chambre, et m'invite à nous y rendre.

 

Nous avons (si mes souvenirs sont exacts) la chambre 1013. Nous retournons donc aux ascenseurs, et je commence à me demander quel étage utilisé. Pour moi, c'est : étage 1, chambre 013. Je demande à un client actuel, et il nous indique l'étage 10 ! Bien entendu, vu le nombre d'étages de l'hôtel...

 

Nous arrivons enfin devant notre chambre. Nous insérons la carte dans l'emplacement prévu, et elle se déverrouille. Nous entrons, nous posons nos valises et je me jette sur la climatisation pour la mettre en marche. Cathy, elle, a besoin d'aller aux toilettes, et là, mauvaise surprise : pas de lumière dans la salle de bain ! Elle se résout à faire sa "petite commission" porte ouverte, éclairée par la seule lumière de la chambre (faiblement) allumée.

 

Pendant ce temps, j'ouvre la valises et le sac à dos, et sort tout le nécessaire informatique. J'ai des appels à passer, maintenant que nous sommes arrivés. Je branche le eeePC sur le secteur (j'ai un adaptateur qui fonctionne très bien !), et cherche un réseau wifi, mais n'en trouve aucun. Surpris, j'examine la pièce, et découvre à côté de la télévision ce qui ressemble à une unité centrale, pourvu d'une prise Ethernet. Devant, un petit cordon adapté et posé et enroulé soigneusement. Ici, l'internet gratuit dans la chambre se fera donc par Ethernet ! Je sens que ça va être d'un compliqué...^^

 

Je branche donc le câble Ethernet, mais aucune connexion ne se mets en place. Je remarque alors une fente pour insérer une carte dans " l'unité centrale". J'y glisse la carte de la chambre, mais elle ressort. Je réalise alors que la climatisation ne fonctionne pas. Surpris, je regarde vers le "poste de commande" par lequel je suis sensé l'avoir mit en marche, et remarque une autre fente. Question : si je veux faire fonctionner la climatisation ET internet, je fais comment ? Je prend donc ma carte et l'insère. Aussitôt, toutes les lumières (salle de bain comprise !) se mettent en route, ainsi que la climatisation !!

 

Je retourne sur l'ordinateur, mais là, aucun changement. J'allume la télévision, et je vois diverses options : TV, VOD, LAN.

 

LAN. Je clique, ça me propose d'activer internet. J'accepte. Soudain, un déclic s'entend sur mon pc, qui vient de repérer un changement dans sa connexion : je me connecte, mais j'arrive sur une page de l'hôtel. Il y est indiqué en anglais "pour surfer, veuillez d'abord utiliser ce programme de recherche de virus". Je le mets en marche, je n'en ai aucun. Aucun changement. Par la suite, je réalise que cette recherche était facultative. Je perd un peu patience. Cette fois, je fais n'importe quoi, et... la connexion fonctionne ! Ça y est, ça marche ! Je sais pas pourquoi, mais c'est la bonne !!

 

J'ai des coups de fils à passer, mais ça attendra. D'abord, je dois me laver. Ma chemise a déjà été rangée dans un sac, mais j'ai besoin de me lustrer. Les parents attendront !

 

Un peu plus tard, tout beau tout propre, je me réinstalle devant le PC. Petit imprévu : le câble Ethernet fournis est endommagé, ça rend la connexion très peu stable. Heureusement, j'en ai prit un (par hasard, dans ma trousse informatique que j'avais uniquement prévu pour avoir la mini-souris), je me branche donc avec.

 

Je me connecte ensuite à Neuf Talk, le programme de Neuf/SFR permettant d'appeler en utilisant sa ligne téléphonique normale de façon nomade, et j'appelle ma mère pour leur annoncer notre arrivée. Je raconte un peu notre périple, puis les laisse. Je ferai une webcam avec ma fille plus tard !

 

Cette fois, je décide d'appeler Bérénice, ma correspondante que je dois voir le lendemain à Kyoto. Je la joins sans problème (appel gratuit ! Vive Neuf Talk !!), et nous prenons donc rendez-vous. Elle m'avoue ne rien avoir vraiment préparée pour notre journée, mais ce n'est pas grave : je suis heureux de déjà pouvoir la rencontrer ! (plus tard, j'apprendrai l'existence du principal concurrent du parc Disneyland : "Universal Osaka" pas loin de Kyoto... on aurait dû s'y donner rendez-vous !^^ trop tard...)

 

***

 

Prochaine étape : notre repas. Il y a un combini (supérette - dernier rappel aussi^^) au rez-de-chaussée, je propose d'y aller pendant que Cathy se repose sur le lit. Je descend donc et parcours les quelques rayons, et remonte deux imposants plats de pâtes. Pas cher et assez copieux, youpi ! Je prend aussi deux desserts lactés, une boisson lait-pêche, et de l'eau pour Cathy (c'est sa demande, j'ai pas joué le radin !). Face au Combini, des micro-ondes sont installés, mais comment les utiliser ? Une japonaise et sa fille, bien que ne me comprenant pas, me viennent en aide pour faire chauffer notre repas du soir.

 

A mon retour, Cathy s'est endormie sans même s'en apercevoir ! Je la réveille, et nous passons à table. C'est super bon, mais uniquement mangeable avec des baguettes. Devant cette obligation, nous nous en sortons plutôt bien. Nous nous sentons vraiment immergés dans le Japon, cette fois !

 




Pendant le repas, mon eeePC nous permets de regarder Secret Story sur le site internet de TF1. Nous apprécions cette émission, nous l'assumons, et ça nous permet de garder un contact avec le français pendant ce séjour !

 

(et en plus, il faut pas rêver : enregistrer 9 jours de ce programme, c'est au-dessus des moyens de mon enregistreur numérique)

 

Le lait-pêche est bon, mais le goût est inhabituel. Du lait japonais ? Je soupçonne du lait de soja. En fait, j'apprendrai plus tard qu'il s'agit de Calpis, un produit laitier purement japonais (ça date de 1920 environ). En fait du lait coupé avec de l'eau. Ça reste bon. C'est bien là ma grande surprise : presque tout me plait, ici ! Pourtant, j'avais très peur de la confrontation de mes goûts culinaires à la gastronomie japonaise, mais tout se passe bien !

 

Vient finalement l'heure du coucher. Nous avons chacun deux oreillers : un normal, et le second est remplie d'espèce de billes souples. Étrange. Je décide que ce sera l'oreiller de secours ! Cathy, elle, décide d'utiliser son "oreiller de secours" immédiatement : elle veut dormir "à la japonaise". Je lui fais remarquer que si c'était le cas, elle aurait demandé une chambre avec futon. De toute manière, dès le lendemain au réveil, elle aura refait l'échange !! 

 

Nous discutons un peu sur l'oreiller. La journée a été dure, et je n'ai presque pas dormi depuis 48H. Je finis finalement par m'endormir. Le lendemain, j'ai rendez-vous à Kyoto, et les 3H de Shinkansen m'effraient un peu. Il était 20H (heure locale) quand nous nous sommes couchés, à 21H j'étais endormi.

 

Thom...


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