Voyage au Japon - Jour 4

Publié le par fanficsworld

Voyage au Japon

Journée 4 : Journée Ghibli !


Oh que cette nuit fut reposante. Pas de douleur, rien. J'ai dormi comme un bébé ! Aux alentours de 10H30, j'ouvre un oeil et regarde l'heure. Surpris, mais pas tant que ça tant je me sens reposé, je me tourne vers Cathy et la réveille. Si on veut profiter de la journée, il ne faudrait pas que la grasse matinée s'éternise !


Nous nous levons tranquillement. Aujourd'hui, c'est quasi quartier libre, puisque notre seul rendez-vous est la visite du Musée Ghibli (consacré au fameux studio d'animation), dans une ville (village ?) accessible par train. Vu l'heure, j'espère pouvoir prendre un petit déjeuner rapide, afin de repousser le repas du midi au plus tard, et ainsi profiter un maximum de la journée. Il nous faut encore prendre notre douche, mais rien ne presse : dans la mesure où la chambre est encore à nous pour une nuir, inutile de se presser pour en sortir !


Nous prenons donc notre temps chacun notre tour dans la salle de bain. Le temps passe vite ainsi, et vers 11h30, nous réalisons qu'il est désormais trop tard pour envisager un petit déjeuner. Je propose donc de manger dans la chambre d'hôtel un repas acheté au combini, ce sera moins cher et plus rapide. Et pour l'après-midi ou le soir, j'espère manger dans le petit restaurant du musée.


C'est alors que le téléphone retentit ! Je décroche, et mon interlocutrice m'explique que la femme de chambre souhaiterait faire le ménage, et veut savoir quand nous sortirons. Dans un premier temps, je lui dis que nous n'avons pas besoin de ménage. J'ignore si ça vient de cette demande peut-être inhabituelle pour eux, ou si ça vient de mon anglais maladroit qui pourrait bien passer encore plus mal par téléphone interposé, mais elle ne comprends pas ma réponse. S'en suit un dialogue plein d'incompréhension, puis je finis par me résigner, et lui dit "nous nous apprêtons à sortir, nous serons près dans 15 minutes". Une réponse qui semble beaucoup plus convenir à ladite interlocutrice !


J'en ai déduis qu'au Japon, même si la chambre est louée sur plusieurs jours, vous DEVEZ la quitter aux horaires "de ménage", à savoir entre (généralement) 11 et 14h.


Nous accélérons donc le pas, et quittons la chambre pile poil un quart d'heure après. Un peu frustré de ne pas être libre dans la chambre que nous louons, nous n'avons pas le cœur de manger sur place, et quittons l'hôtel, pour nous rendre directement au musée.


Sans attendre, nous nous dirigeons directement vers la gare de Shinjuku. Je l'ai déjà dit à Cathy la veille au soir quand j'avais vu la facilité avec laquelle nous avions retrouvé notre hôtel, et je le lui redis à nouveau sur le parcours inverse : pour être libre dans Tokyo, pour apprécier pleinement son séjour, le plus important est d'être en permanence capable de revenir à son hôtel, lieu capital de repos. Dans notre situation, c'est surtout valable pour le trajet gare - hôtel. Sache en permanence le chemin qui mène à ton hôtel, et c'est toute la ville qui t'appartient.


La chaleur est toujours la même, mais on s'y fait. J'alterne désormais les moments d'intense sueur avec le séchage ultra-rapide, selon si je suis en plein air ou dans un lieu climatisé (un train, généralement). Nous trouvons sans mal, à nouveau, le chemin menant à Mitaka, ville qui héberge (en pleine forêt - oui bon, non, à l'entrée en fait^^) le Musée Ghibli. J'ai réservé les entrées bien à l'avance, mais je ne sais plus si ce sont des entrées pré-payées ou si ce sont juste des réservations donnant le droit d'obtenir lesdites entrées, une fois sur place !


Mais pour l'heure, avant de trouver ce musée, il va nous falloir trouver notre route. La gare de Mitaka, où nous arrivons donc, est une gare bien plus vaste que je ne l'imaginais. Il y a là un nombre imposant de restaurants. J'ai un moment une longue hésitation : nous commençons à avoir franchement faim, et manger sur place serait quand même sacrément plaisant. Mais finalement non : au cours des diverses recherches que j'ai effectué sur cette ville et son musée, j'ai bien retenu une information qui a son importance : le restaurant qu'abrite le musée semble de très bonne qualité ! Or, il y a peu de chance que nous soyons encore là le soir, vu que nous sommes arrivés plus tôt qu'initialement prévu. D'ailleurs, nous avons l'intention de partir ensuite en chasse du Jackson Hole, ce restaurant dans mon manga préféré "Nana" et qui existe réellement, mais que je n'arrive pas à situer dans la ville. En fait, même Bérénice n'a pas réussi à nous aider, elle pourtant elle a cherché.


Nous quittons donc la gare, et nous retrouvons en hauteur. En bas, il y a plusieurs bus. Le nôtre y est sans doute, mais lequel ? Au loin, j'aperçois un guichet pour acheter des billets. Je décide de m'y rendre : s'ils ne vendent pas les billets eux-mêmes, au moins sauront-ils me renseigner ! Le choix se révèle judicieux : la personne qui s'y trouve en vent bel-et-bien, je lui achète donc deux aller-retours, puis me rend à l'arrêt de bus qui m'a été indiqué.



Nous patientons un moment, puis une petite musique retentit. Je ne sais pas si c'est en rapport, mais au loin le chat-bus apparaît. Enfin non, pas un vrai chat-bus hein, quoi que j'aurais adoré. Non, un bus à cet effigie arrive de l'horizon, fait le tour de la place et s'arrête devant nous. Un à un, les passagers montent à bord, tandis que je prends quelques photos, puis Cathy et moi faisons de même.


Malheureusement, il faut bien l'admettre, l'intérieur est moins magique que l'extérieur. Un bus des plus classique, assez étroit même. Pas beaucoup de place, ni de confort. Heureusement, le trajet ne sera pas long.




Finalement, Nous arrivons au musée. L'extérieur est très joli, les couleurs nous donnent la sensation d'entrer dans un monde à part. Malheureusement, les photos ne sont pas le bienvenu dans ce musée, aussi il n'y en aura aucune dans ce récit de voyage. Je tâcherai donc d'être assez descriptif pour compenser !


Une fois passée l'entrée, où ma réservation papier sera échangée (ce qui répond à ma question quelques paragraphes au-dessus...) contre un sublime ticket d'entrée dans lequel est inséré une petit bout de pellicule de leur dernier film. Finalement, Cathy et moi (après avoir comparé nos morceaux de pellicule) prenons un escalier qui nous mène dans un couloir. Celui-ci fait quelques mètres de longs, et au loin nous apercevons la première salle du musée proprement dit. A notre droite, des portes menant aux toilettes pour les unes et à la terrasse pour les autres.



Je propose à Cathy d'aller aux toilettes avant la visite, elle me dit qu'elle n'en a pas besoin. Du coup, sachant que l'on a pas encore mangé (quoi qu'à force d'attendre, ça commence à passer !), je lui propose de commencer par la terrasse, puisque je sais que là-bas, on y trouvera un restaurant. Elle accepte, et nous arrivons dans un petit Patio, très calme et dans lequel se dégage une ambiance reposante. Au milieu, nous voyons un puits, et mon épouse m'affirme que le lieu ressemble au dessin-animé Kiki la Petite Sorcière (excellent long métrage, en passant). Moi, je n'ai pas spécifiquement reconnu, mais ça me semble effectivement familier. 


Nous passons devant le puit, puis montons à l'étage. A mesure que nous grimpons les marches, la chaleur devient encore plus suffocante. Mauvaise surprise à notre arrivée : le restaurant est bondé, il faut faire la queue dehors. Tout en pensant à l'opportunité ratée d'un repas "climatisé" à la gare, nous nous installons, et une hôtesse très agréable nous procure un menu en anglais pour que nous puissions faire notre choix.


Un peu plus tard - Non, BEAUCOUP PLUS TARD, nous entrons enfin dans le restaurant, où l'on nous installe à une grande table, côte à côte, face à deux inconnues. C'est très étrange de partager ainsi notre table. On fera avec. Nous commandons. Mon milkshake banane est un régal, d'autant plus avec cette chaleur. Le repas de pâtes est... froid ! Wow, il a beau faire chaud, manger des pâtes froides... bon, je fais avec. Finalement, les pâtes sont bonnes, mais je n'ai pas trop aimé l'accompagnement (des épices et salades, ou de ce genre...). Cathy a bien aimé son repas : soupe, et une grosse boulette de riz ! Je regrette mon choix, son assiette a vraiment l'air plus appétissante lol Finalement, nous nous levons pour quitter les lieux, et nous dirigeons donc vers la caisse (Cathy, maline, a repéré que tous les gens payaient là-bas, et pas à leur table).


Je demande à Cathy de me donner ma carte bleu, et je la donne à la jeune femme qui se charge de nous encaisser, qui se charge de l'insérer dans son appareil. Je tape mon code, et ça échoue. Oula, grosse sueur froide ! Je retape à nouveau, ça échoue encore. Attention, si l'erreur vient de moi et que ça échoue encore, elle va être bloquée ! Je demande pour la récupérer, l'observe, et... découvre que cette carte est celle de Cathy ! Elle s'est trompée !


Je reprend la mienne, on recommence et cette fois-ci, le code fonctionne ! Nous voilà rassuré, surtout qu'on avait sans doute pas assez de liquides sur nous pour payer ! Finalement, nous quittons les lieux et revenons au couloir que nous avons quitté, au rez-de-chaussée. Sans le savoir, nous venons de commettre (ensemble, cette fois-çi) notre troisième erreur fatale...


La première pièce où nous pénétrons, finalement, me fait furieusement penser au pré-show d'une attraction à Disney Studio, à Paris. Cinémagique, je crois. Ici, nous voyons donc divers appareils et équipements dédiés à l'image, et à tout ce qui a précédé le cinéma. Des cercles qui tournent avec des dessins dedans semblant s'animer, tout ça quoi.


Mon attention sera surtout attirée par une sorte de gigantesque manège, sur lesquels les personnages de "Mon Voisin Totoro" sont représentés en diverses figurines dans diverses positions. Très jolie, mais le summum est atteint lorsque ce manège se met à tourner : soudain, les multiples figurines se rassemblent en une image commune, et me voici devant un large panel d'enfant qui jouent et font de la corde à sauter, tandis que de multiples petits animaux imaginaires nés des cerveaux des Studios Ghibli courent entre les divers personnages. Une véritable merveille, que je regrette mille fois de ne pas avoir pu photographier/filmer (certains ne se serraient certainement pas gênés, mais moi je respecte les lieux que je visite, règles contraignantes ou pas comprises). 


(edit en 2011 : Pour l'anecote, un parc Disney a conçu un "manège" identique aux Etats-Unis, sur le thème de Toy Story. Un reportage dans l'un des DVD, le 2 je crois sans être sûr, montre ce manège qui assume son inspiration : il a été fait sur le modèle de celui du musée que nous avons visité ! En fait, le reportage montrera même un cours extrait dudit manège Ghibli... à vous de partir en chasse de ces images, désormais :) )


Nos pas finissent par nous mener à l'étage, où l'on trouve un décors intérieurs où trônent dans un désordre organisé divers ouvrages et croquis, sources d'inspiration tout autant que fruit du travail, servant visiblant à présenter la création d'un animé que je ne connais pas, mais dont les personnages sont vraisemblablement des sorcières.


La suite de notre visite nous mène à la reconstitution d'un studio de création de dessin animé, ainsi qu'à diverses salles remplient de documents sur la dernière création du Studio Ghibli, Ponyo sur la Falaise. D'ailleurs, on trouve des reconstitution de personnages et scènes grandeur nature, dont une où un personnage est enfermé dans une bulle d'eau très réaliste (au point qu'un enfant s'est mit à taper dessus, recevant aussitôt les gentilles brimades de la jeunes femmes qui surveillaient les lieux).


Nous pas nous entrainent ensuite à un autre étage (c'est ce que dit le plan, mais je ne me souvient pas avoir monté de marches - étrange), où une zone de jeu (réservé aux enfants, donc) présente le Chat-Bus, accompagné à nouveaux de ces petites bestioles noires propres aux studios Ghibli. Nous joignons ensuite une boutique très fournie mais bondée, où nous n'achèterons rien. Probablement aurions-nous été plus dépensiers avec moins de monde, mais là on avait à peine le loisir de se déplacer ! Il reste que le simple régal des yeux nous a déjà bien remplie de satisfaction.



Finalement, nous prenons une porte dans l'ombre de cette boutique, qui nous mène au-dessus de la terrasse. Très jolie, nous voilà au-dessus des murs qui entourent les lieux, et nous avons une bonne vue générale sur le musée. A l'extérieur, nous avons le droit à quelques photos (regardez celle ci-contre, les deu chats du Royaume des Chats par la fenêtre !), et nous en profitons, mais le lieu se prête moins à ça. Nous rebroussons finalement chemin lorsque nous réalisons que c'est vers la sortie que nous nous dirigeons, puis regagnons le rez-de-chaussée pour un second parcours moins détaillé. Nous faisons un crochet par les toilettes (magnifiques, cela dit en passant) puis nous dirigeons finalement vers la sortie.



Au dernier moment, je réalise que nous avons failli louper la dernière chose inédite de ce musée : la séance de cinéma ! Incluse dans le prix de l'entrée, nous allons pouvoir regarder un court métrage d'environ vingt minutes, malheureusement en japonais exclusivement. Nous faisons tamponner nos tickets (ainsi, nous ne pouvons y entrer qu'une fois), puis nous nous installons.


Par chance, le court métrage n'utilise que peu de mots : il relate l'histoire d'une petite fille qui découvre que son petit chien s'est échappée de chez eux. On a donc droit à quelques moments de dialogues de la part de la fillette et de ses parents, mais la plus grande partie du court métrage nous présente ce qu'il arrive au petit chien après son départ. L'histoire est très belle, l'ambiance qui se dégage est celle d'un japon calme et serein, une oeuvre sublime du studio Ghibli, donc, comme d'habitude. J'ai adoré, et je regrette qu'une version DVD (regroupant plusieurs métrages du musée ?) n'existe pas... 


Cette fois, c'est la fin. Comme on me l'avait annoncé, la visite a duré deux heures environ (plus que ça, grâce au passage dans le restaurant, en fait), et nous avons déjà fait le tour. Ca a été rapide, mais Cathy et moi sommes véritablement enchantés. Une hésitation nous vient alors : nous avions initialement prévu de nous promener dans ce parc que borde le musée. Mais il est environ 17h, la chaleur est à son summum, et cette chaleur nous dissuade : nous préférons quitter les lieux. Nous nous dirigeons donc vers chat-bus, qui ne tarde pas. Quelques minutes plus tard, nous sommes de retour devant la gare.



Cette fois, cependant, nous décidons de nous attarder un peu. Je pensais que la ville de Mitaka était un petit village, tout au plus. En fait, les rues sont belles, beaucoup plus commerçantes que je ne m'imaginais, et il y a quelques petites choses à voir. Nous entrons donc dans diverses boutiques, sans rien acheter, juste pour le plaisir de la visite. Nous finirons l'après-midi ainsi, avant de reprendre le train à destination de Shinjuku.








Je ne relaterai pas le trajet en train. Il est identique aux autres : moyennement courts, confortables car nous évitons (par hasard) les grosses heures de pointes, mais le train reste souvent assez rempli. Notre JR Pass en Green Car nous aura plus d'une fois sauvé la mise, niveau confort. Sur tout le séjour, nous n'aurons eut qu'un seul train sans Green Car, nous obligeant à rester debout dans le train. Mais ça aussi, ça fait partie de l'expérience de la vie japonaise :) 

 

 

A notre arrivée à Shinjuku, nous choisissons de rentrer tranquillement, sans se presser. Nous observons les enseignes de magasins et de restaurants, nous en visitons un (de type "tout à 100 Yen"). Nous décidons d'acheter notre repas du soir dans un autre combini que la veille (pour que les plats soient différents), et choisissons celui dans la petite ruelle qui précède notre hôtel. Tout ceci par soucis d'économie, toujours : je suis conscient que le séjour à Tokyo Disneyland sera nécessairement cher, j'ai l'intention de faire un ou deux restaurants là-bas, il faut donc compenser financièrement dans ce début de séjour. D'ailleurs, je carresse l'espoir que les prix d'un combini en-dehors de l'hôtel soient moins élevés que dedans. Ce ne sera pas vraiment le cas... 




Ce choix n'est même pas un mal : Cathy et moi choisissons de manger des bols de pâtes déshydratées comme les japonais en mangent souvent (dans les animés, en tout cas). C'est pas cher, et on y trouve même de la viande (contrairement aux "nouilles chinoises déshydratées" vendues en france), quoi qu'en faible quantité. Mon bol fait le double de celui de Cathy, mais elle a également acheté une boulette de riz pour varier un peu. Ce soir, nous allons nous prendre pour Hugo dans "Juliette, Je t'Aime" !! Nous ajoutons deux desserts (alors que Cathy n'a pas mangé le sien de la veille !!), puis regagnons notre chambre.





Là, Cathy se douche tandis que je prépare le PC pour donner de nos nouvelles à mes parents. D'autant plus important qu'une webcam avec Alice est prévue ce soir : mais ce sera pour après que je me sois lavé à mon tour !


La Webcam est géniale. Notre fille nous manque, la revoir nous apaise. Je ne surprendrai sans doute personne en disant que je suis super heureux d'avoir acheté mon eeePC avec webcam incorporée (très bonne qualité d'image, pour une webcam incrustée dans un écran, d'ailleurs). A nouveau, nous finirons donc la soirée devant l'hebdo de Secret Story en mangeant nos plats tout prêts. Puis, cela fait, nous nous glisserons dans nos draps pour une nuit de sommeil bien méritée. Demain, ça va être plus difficile puisque nous quittons l'hôtel avec nos bagages.

 

Direction : Tokyo Disneyland. 

 

Thom...

Publié dans Japon

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