Voyage au Japon - Jour 8

Publié le par fanficsworld


Voyage au Japon



Journée 8 : La Tour de Tokyo



En nous réveillant ce matin-là, nous avons un petit pincement au coeur. C'est notre dernière journée ici, à part la matinée programmée à l'aéroport. Ca fait drôle. Paradoxalement, nous avons également une certaine hâte de rentrer chez nous : il faut comprendre que le problème de carte bleu à Disneyland nous a quelque peu sonné, voir dégoûté de ce voyage. Nous avons désormais dépassé le stade de "plus jamais on vient dans ce pays de merde" ou de "Plus jamais on part à l'étranger", mais nous avons quand même (surtout Cathy, sans doute parce qu'elle est impuissante dans son incapacité à parler anglais) grandement le mal du pays. 


Cependant, c'est notre dernier jour, et nous arrivons quand même à faire la part des choses. Cette journée, nous VOULONS en profiter un maximum ! Et pour commencer, nous allons faire quelque chose qui nous est désormais possible et que nous n'avons pas fait de tout de notre séjour jusqu'alors (puisque ça avait initialement été réservé à Disneyland, et que nous n'avons pas pu pour les raisons que vous connaissez désormais) : nous allons prendre notre petit déjeuner dans l'hôtel !


Il est aux alentours de 10h lorsque nous arrivons dans le restaurant de l'hôtel. Après avoir vérifié que le repas serait reporté sur le prix de nos chambres, et non pas à payer comptant, nous nous prenons de quoi manger et nous installons à table. Chose amusante, il n'y a pas de plateaux pour manger ! Il faut prendre tout ce qu'on veut, en plusieurs voyages si nécessaire. Le repas est sympathique, mais pas très "japonais". Qu'importe : nous partons le ventre plein, et c'est déjà ça.


(edit 2011 : deux choses : 

- Depuis, j'ai connu d'autres hôtels, en France, sans plateau-repas. Comme quoi on croit acquis des choses qui ne le sont pas toujours... 

- Nous n'avons même pas tenté de tirer de l'argent à un guichet pour tenter un paiement en liquide. Il faut croire que nous étions AUSSI dégouter des paiements en liquide^^)


Une fois n'est pas coutume, je n'ai aucun itinéraire prévu pour aller jusqu'à la Tour de Tokyo, même pas un préparé juste avant de quitter notre chambre. Il faut dire qu'après plus d'une semaine de présence au Japon, les transport en commun ont fini depuis longtemps de nous effrayer. Nous allons donc à la station JR à proximité de l'hôtel (vraiment à proximité hein, on peut même voir notre chambre !), et demandons à un employé l'itinéraire pour aller jusqu'à notre destination.

 

Désormais en main, notre itinéraire nous montre une unique correspondance : à Tokyo même, avant de prendre un autre train qui nous conduira jusqu'à bon port. C'est là que notre JR Pass Green Car prend toute son importance : en voyant arriver le train, nous découvrons que les "Deuxième Classe" sont des plus simples, avec quelques sièges de part et d'autres, la plupart des passagers seront donc condamnés à rester debout. En ce qui nous concerne, en revanche, nous héritons d'un train à deux étages, avec des places assises dont le confort est du niveau du Shinkansen. Pour un trajet de plus d'une heure, c'est appréciable !


Arrivés à Tokyo, je propose à Cathy de ne pas prendre tout de suite une correspondance : j'ai envie de visiter les abords de la gare, à savoir la ville elle-même. Je propose donc d'aller jusqu'à la Tour à pied. Et ce, sans même penser à utiliser mon appareil photo :/ Ce sera d'ailleurs mon défaut tout le long de ce séjour au Japon : dans mon obsession à "vivre" le voyage; plutôt que d'y assister à travers un objectif, j'aurais du coup eut tendance à oublier de prendre des photos. En fait, la plupart des photos que nous avons gardé ont été réalisées par Cathy... merci à elle ! 


Nous voilà donc en plein Tokyo. Les immeubles sont encore plus nombreux et impressionnants qu'à Shinjuku, et nous déambulons dans la rue au hasard, observant les lieux. Nous en profitons pour entrer dans quelques boutiques (et profitons de la climatisation !!), et notamment dans un gros immeubles qui semble être un lieu plus ou moins commercial. En fait, il s'agit surtout d'une vaste librairie sur plusieurs étages. Nous visitons les lieux un moment, puis regagnons le rez-de-chaussée. Nous avons repéré une Poste où nous pourrons poster notre courrier. Les ennuis à Disneyland nous ont un peu pris de cours, et nous n'avons pas pu en acheter à nos parents, mais nous nous rattraperons en leur offrant le restaurant à notre retour, pour les remercier pour l'aide (peu relatée ici, mais plus conséquente en réalité) qu'ils nous ont apportés. 


Dans cette Poste, en plus d'envoyer notre courrier pour la France, nous avons également trouver un guichet automatique. C'est avec un plaisir réconfortant que j'arrive alors à tirer une relativement grosse somme d'argent, qui pourra nous servir la journée. Ne serait-ce que pour nous sécuriser, d'ailleurs ! Malgré ce gros retrait enfin possible (grâce à la visite de mon père dans ma banque), nous avons toujours peur d'un nouvel épisode de non-paiement par carte bleu... là, nous avons en liquide de quoi tenir toute la journée ! 


Finalement, nous sortons de la Poste avec une nouvelle certitude : nous ne gagnerons jamais la Tour de Tokyo à pied. Nous hésitons sur un point : est-ce qu'on mange ici (il y avait pleins de restaurant à proximité !), où on attend d'être à la Tour de Tokyo ? Je propose à Cathy d'attendre, pour une raison simple : j'aimerais manger dans un restaurant de la Tour, avec vue sur la ville depuis ses hauteurs ! Elle accepte, et nous regagnons donc la gare. Auparavant, nous passons dans un combini pour nous acheter de l'eau : la journée sera longue, et la chaleur ne diminue pas.


L'après-midi a commencé à avancer, mine de rien. Nous partons donc en train jusqu'à l'arrêt le plus proche de la Tour de Tokyo, qui n'est malheureusement pas desservie elle-même. Nous sortons de la gare, nous demandant quelle direction prendre, et réalisons que nous sommes en hauteur ! Nous faisons donc le tour de cette "terrasse", espérant voir la Tour de loin. Bien nous en prit : au détour d'un mur, la Tour de Tokyo se dresse soudain fièrement devant nos yeux, toute habillée de rouge. La ressemblance/dissemblance avec la Tour Eiffel est troublante. Nous sommes dans un monde parallèle. 


(edit 2011 : ici, c'est l'exemple frappant autant de tragique de mon obsession de ne pas "vivre à travers l'objectif" : une photo de la Tour de Tokyo prise à cet instant précis aurait été magnifique ! Mais bon, elle est toute aussi magnifique dans ma mémoire... simplement, VOUS n'en profittez pas lol Si vous vous demandez d'où me vient cette "obsession", elle est simple : lors de notre voyage au Canada, j'ai trouvé que Cathy passait beaucoup trop de temps à filmer, et pas assez à VIVRE le voyage. J'ignore si j'avais raison, mais ça m'avait vraisemblablement marqué... )

 

Cette fois, nous descendons les marches menant au rez-de-chaussée, et nous dirigeons vers la Tour, qui a disparut derrière les hauts immeubles. De toute évidence, elle est beaucoup moins visible dans la ville que son homologue Parisienne. Après coup, je réalise pourquoi les étrangers ont cette impression que la Tour Eiffel se voit de tout Paris, tant elle est déjà visible de loin !




La route est longue ! La distance de la gare jusqu'à la Tour est bien l'équivalente de ce que j'espérais avoir à parcourir depuis la gare de Tokyo, lorsque nous sommes descendu prématurément ! Sur le chemin, nous croisons un véritable temple bouddhiste, et décidons d'en profiter pour le visiter. 




 

 


Les lieux sont apaisants. Le bruit assourdissant des crickets ne gène même pas cette quiétude, nous nous y sommes habitués. Cathy fera même une vidéo (à voir ici) comme souvenir, tant ils symbolisent à eux-seuls le Japon que nous avons découvert pendant ce séjour.



Seul bémol : le typhon s'est désormais bien éloigné, et la chaleur est redevenue ce qu'elle était à notre arrivée - peut-être un chouilla moins. L'intérieur du temple est magnifique, plein de dorure, mais la chaleur y est la même, peut-être même pire. Nous finissons par quitter le temple au bout d'une bonne demi-heure, puis le contournons pour nous diriger vers la Tour de Tokyo, qui se trouve juste derrière.


La Tour ressemble à la nôtre, donc. Mais il y a quatre différences de tailles :

- La couleur, d'abord. La Tour de Tokyo est rouge et blanche, mais ça, les amateurs du Japon le savent déjà ;

- Le dessous de la Tour, ensuite. Contrairement à Paris, on ne peut pas se "glisser sous la jupe". A cet emplacement, il y a en effet un imposant bâtiment, rempli de commerces, mais également d'ascenseurs permettant d'accéder aux étages de la Tour à proprement parler : l'observatoire "principal" et "special" ;

- Les ascenseurs, également. En fait, il n'y en a que deux, et ils partent donc de cet imposant bâtiment dont je viens de parler, contrairement à Paris où ils partent des "pattes" de notre Tour.

- L'observatoire, enfin. Contrairement à Paris, il n'est pas à l'air libre, mais totalement fermé hermétiquement par d'épaisses baies vitrées. Plus prudent, n'est-ce pas ?


Arrivés sur place, c'est sans étonnement que nous découvrons une longue file d'attente. Pas si longue en fait, réaliserons-nous un peu plus tard, car le guichet pour acheter les entrées est à l'extérieur de la Tour ! Nous prenons donc nos entrées "premium" (droit de monter jusqu'à l'observatoire principal + Accès à divers musées...), puis allons faire la queue. Devant la longue file (vraiment longue, cette fois !) qui attend pour monter au-dit observatoire, nous ressortons et nous dirigeons vers d'autres ascenseurs, qui servant à monter dans les étages du bâtiment qui se trouvent entre les pattes de la Tour.

 

Premier arrêt : l'étage des restaurants ! Cela fait plusieurs jours que nous voulons goûter un bol de ramen, comme nous en voyons dans les mangas, mais nous n'en avons pas encore eut l'occasion. Cette fois, c'est la bonne ! Nous trouvons un petit restaurant très sympathique, mais avec un inconvénient de taille (pire que ses prix, qui sont déjà pas géniaux^^) : il n'a aucune traduction en anglais ! Comment commander ?


Comme dans la plupart des restaurants japonais, la vitrine nous montre des versions plastiques mais ultra-réalistes des plats que l'on peut commander. Avec Cathy, nous avons fait notre choix, mais comment l'indiquer à la prise de commande (qui a lieu en caisse, ainsi que le paiement, juste avant d'entrer dans le restaurant, d'ailleurs !), sachant que les plats ne sont nommés qu'en japonais ? Il me vient alors une idée : je prend mon téléphone, le mets en mode photo et prend en photos les noms des produits commandés avec le prix (je n'aurais à nouveau pas l'idée de photographier les plats eux-même... GRRR) !














Nous sortons la carte bleu, mais tenons le liquide récupéré à la Poste prêt, dans l'éventualité du moindre petit problème. Je me présente donc en caisse, montre les photos, et tout se passe bien. Même la Carte Bleu passe sans problème, comme d'habitude, en fait (saleté d'hôtel Disney de mes couilles deux !!).


Comme pour le restaurant du musée Ghibli, nous voilà installés à une grande table, face à de parfaits inconnus. Très vite, on nous apporte nos plats. Moi, une assiette de nouilles avec un petit morceaux de poulet pané coupé en tranches. Le poulet est très tendre, inhabituellement tendre, mais savoureux. Cathy a adoré son repas, tout comme moi. Sauf que pour elle, manger avec des baguettes était plus difficile que pour moi. Ca aura d'ailleurs été ainsi une bonne partie du séjour.  


C'est repus que nous quittons la table. Repus, et frustrés de ne pas pouvoir manger à part. A notre propre table, on aurait sans doute prit un café, et peut-être même un dessert, aussi. Mais c'est quand même avec une bonne impression que nous avons quitté le restaurant. Ironie du sort, nous savons qu'il y avait un Mc Do à ce même étage.


En sortant du restaurant, nous avons en fait réalisé que cet étage, comme dans beaucoup de Mall américain (ou pas - j'en ai vu identique au Portugal - edit 2011 : et depuis, à Londres) présentait plusieurs restaurants partageant la même salle (pour manger, cqfd). DONT un restaurant de Ramen. Bon, je regrette pas mon achat, hein. Mais on aurait pu avoir notre table à nous, ici. En plein "couloir", mais sérieux, on aurait été mieux qu'à cette grande table commune avec une grosse japonaise toute laide qui bouffait comme une grosse dégueulasse. Et puis, on aurait moins eut à se presser, on aurait même pu prendre cafés et desserts (Mmm... Mc Flurry...!!).


Nous avons finalement fait quelques magasins, pour digérer, puis sommes allé à l'étage des musées. Nous en avions deux inclus dans notre "billet premium" : le "Science Wax" et le "Wax Museum" (alias le musée de Cire).


Première étape, donc : le Science Wax. Honnêtement, ce fut une légère déception. Il faut savoir que ce lieu abrite régulièrement diverses expositions temporaires. Le jour (mois ? Année ?) de notre visite, c'était consacré à un dessin animé dont j'ai oublié le nom, qui existe au japon depuis genre 60 ans, et dont les héros ont (c'est du moins l'impression que j'ai eut alors) inspiré la Team Rocket du dessin animé Pokémon (eux étant donc la "version maléfique" de ces héros classiques japonais - ne zappez pas, l'émission n'est pas finie).


Cette exposition, donc, se déroulait en deux parties : tout d'abord, projection d'un court métrage inédit de cette série animée, entièrement en 3D. Remise des lunettes 3D, et nous voilà donc en train de regarder une aventures très infantile de ces espèces d'imitation de Team Rocket (quelle ironie pour nous de voir les copieurs comme étant les copiés, mais c'est bien ainsi que le voient les occidentaux), face à trois adversaires (une femme et un duo de comique façon Laurel et Hardy, dont l'un d'eux m'évoquent plus ou moins Waluigi - wow, les références de ce Post m'emmènent loin !).


Le dessin animé est sympathique, c'est dingue ce que la qualité de l'animation peut faire passer la pilule du scénario pour enfant. Dans ces moments-là, je me rappelle pourquoi j'aime autant les mangas. Finalement, nous passons dans la pièce à côté, où nous attend une sorte de frise retraçant les plus beaux succès des créateurs de ce dessin animé (enfin, j'imagine - c'était intégralement en japonais).

 

A travers cette frise, je découvre ainsi que la série a été "relancée" une multitude de fois, avec des personnages parfois entièrement relookés (le dessin animé que nous venont de voir est tiré de la série actuelle, qui est calquée sur la version la plus courante). Dans le lot, j'identifie les personnages principaux de la série "la Bataille des Planètes", que je sais avoir été fabriqué de toute pièce par les Américains à partir d'extraits tirées de séries japonaises. Un ersatz de celle-ci, donc ? Noter que le procédé sera répété plusieurs fois, pour créer des séries telles que Robotech, (je crois) Winspector ou, plus récemment, les Power Rangers.


En sortant de ce musée, nous partons à la recherche du musée de cire. Après avoir parcouru tout l'étage, nous le trouvons finalement... juste à côté de la sortie que nous venons de quitter !



Ce musée de cire commence somme toute assez classiquement. Quelques figures politiques (inter-)nationales, genre Marylin Monroe... mais également, le long du mur de l'entrée, une série de photo expliquant la conception des statue de cire, à partir de modèles photos ou de vidéos (très intéressants). Plus loin, nous trouvons des réalisations plus surprenantes : Yoda, une reconstitution de la Scène (Jésus et ses disciples attablés pour leur dernier repas), Mona Lisa (dans l'éventualité où elle existerait, donc, ce que certains contestent) mais également la version grandeur nature d'une pochette de CD de je-sais-plus-quels-artistes.

 

 

 

 




 

 

 

 

 

 

 

En sortant, nous sommes allé cette fois au dernier "musée" inclus dans notre entrées Premium, à savoir celui du Guiness des Records !


Autre ambiance, cette fois, puisque la visite commençait par plusieurs photos issues de ce Guiness. Nous voilà devant cette femme capable de sortir ses yeux de ses orbites, cet autre individu étant celui ayant vécu le plus longtemps (photo ci-contre) ou celui à la maladie la plus rare (son corps était couvert d'espèce de tumeurs, aucun autre cas existant !), l'enfant ayant subi le plus de transplantations...




 

 


La visite continue, et nous croisons l'homme le plus grand du monde (2m57) puis le plus petit (72cm - mais il ressemblait pas aux vidéos que j'ai trouvé depuis sur le Net, l'un aura sans doute détrôné l'autre, mais lequel ?).


La femme la plus grosse du monde vient juste derrière (je me demande encore si son poids venait d'une maladie - Internet m'en a apprit plus à propos d'une femme ayant eut ce record pour cette raison, mais je ne suis pas sûr que ce soit la même, les poids ne correspondant pas), grandeur nature et posée sur une balance. A côté de cette imposante représentation, nous avions le loisir de nous installer sur l'autre versant de la balance, afin de tenter de comparer notre poids avec le sien - plus tard, j'ai vu un groupe de 5 ou 6 personnes s'installer dessus, sans arriver à égaler son poids !



 


Nous quittons finalement cet aile du musée, pour gagner d'autres plus agréable à la vue. Les plus beaux box office, les plus grands athlètes, les records dans le monde musical, les plus gros fruits et légumes (dans une cuisine reconstitué permettant de prendre de faux fruits faisant le poids de son homologue).


 

 

 

 

 

 

Nous croiserons également diverses vitrines cachant des objets caractéristiques de diverses époques, la plus récentes nous réservant la surprise d'y trouver la Poupée Vaudou de Nicolas Sarkozy. Une autre nous présentera également la version miniature de la Tour de Tokyo, où nous nous trouvons. Très belle photo permettant de voir à quoi elle ressemble, et rare représentation de la Tour avec le bâtiment à ses pieds.












 

 



 

 

 

 


C'est après avoir eut l'honneur de constater que les français détenait le (triste) records d'être les plus gros consommateurs de vins au monde que nous quittons ce dernier musée. 60,2 litres consommés par personne ! Quand je pense que moi je n'en bois jamais lol Notez le tas de bouteilles rassemblées pour montrer ce que consomme un français à l'année selon cette moyenne !













Cette fois, nous sommes donc retournés au rez-de-chaussée. Nous étions passablement fatigués, mais la journée touchait peu à peu à sa fin. Nous avons donc cette fois emprunté la file d'attente permettant d'accéder aux ascenseurs menant en haut de la Tour, au premier observatoire, et nous avons pu constater que nous avions eut raison de remettre ça à plus tard, car sa taille avait grandement diminué !

Environ un quart d'heure après, nous voilà devant les ascenseurs. Une jeune femme nous convie à aller vers les ascenseurs, et nous voilà serrés comme dans un train japonais en heure de pointe ! Finalement, l'ascenseur entame son ascension (...^^), et nous arrivons à l'un des deux étages de cet observatoire. 

 

 

Ce premier étage est surtout consacré à l'observation de la vue au-dehors. Comme déjà dit auparavant, nous ne sommes pas à l'air libre mais bien à l'abri derrière d'épaisses vitres, et c'est tant mieux : non-seulement c'est sécurisant (surtout pour quelqu'un légèrement sujet à la peur du vide comme moi), mais en plus cela nous permet d'avoir une climatisation salvatrice, ce qui nous aura permis de passer une bonne journée. Par sa variété, la Tour de Tokyo est un vrai plaisir en plein août parce qu'elle nous aura permit de découvrir des tas de choses tout en restant au frais ! (dire que l'on me l'avait déconseillée, cette Tour !!)




Nous accédons ensuite au 2nd étage, où un café nous permet de nous reposer un peu. Le café n'est pas extraordinaire, mais de toute manière, je suis devenu bien difficile depuis que je possède une cafetière Tassimo ! La vue est identique (et pour cause, c'est le même observatoire !) mais nous avons un petit magasin où j'achèterai un petit porte-clef "Tour de Tokyo" en souvenir :)

Finalement, nous arrivons à la fin de cette dernière journée. La Tour nous a montré une bonne partie de ce qu'elle a à nous proposer, et ce qu'elle a encore d'inédit (l'Observatoire Special, l'aquarium...) sera pour notre prochaine visite. Nous retournons donc aux ascenseurs (où nous serons encore plus serrés qu'à l'aller !), puis quittons la tour, le coeur un peu serré. Car ce n'est pas seulement la fin de la Tour de Tokyo, mais celle de notre dernière journée dans ce beau pays. 


Le coeur serré, mais serein. Nous ne regrettons rien de nos choix. Une journée et demi de notre séjour a été gâché par notre soucis de carte bleu, mais c'est désormais de l'histoire ancienne. Notre prochaine visite aura sans doute lieu en voyage organisé, quoi que je n'en suis même pas sûr. Peut-être en commençant ainsi, puis en terminant en quartier libre ? Ca pourrait aussi être sympa. Nous verrons en temps utile.

Nous regagnons finalement la gare de Tokyo. Avant de reprendre le train, je fais un dernier test : je parcours plusieurs sorties où j'espère trouver le Jackson Hole, ce café vu dans mon manga Nana que je souhaiterais visiter. Avec plus de temps, avec un meilleur climat, j'aurai eut plus le loisir de le chercher, ce sera également pour une prochaine fois. En tout cas, il n'est pas ici.

Un premier train nous conduit jusqu'à la gare, où nous prendrons un second en Green Car. Arrivés devant notre train, nous patientons pendant le ménage, c'est désormais devenu une habitude (quoi que nous n'ayons pas pris une foule d'Express), et j'observe avec amusement les employés qui retournent les sièges pour les mettre dans le sens de la marche. Ca existe aussi en France, ça ? Je ne pense pas... en France, tous les sièges sont à double sens, me semble-t-il.

Nous sommes fatigués pendant le retour, et quittons Tokyo avec un sourire sur le visage, mais toujours ce pincement au coeur. C'est que cette fois, c'est la dernière fois que nous le quittons. Un peu plus d'une heure et demi plus tard, nous voici de retour à Narita.


Cette fois, nous n'allons pas manger japonais, pas tout à fait en tout cas : direction le Mc Donald près de notre hôtel ! Depuis le début de ce séjour, un burger temporaire me fait de l'oeil, le "Tamago" : un burger avec deux tranche de viande hachée, du fromage, du bacon, un oeuf et une sauce au poivre. J'avais voulu y aller la veille, mais surprise : on ne peut payer qu'en liquide, c'est tout !

J'entre donc dans le restaurant et, instantanément, la serveuse retourne le menu qui est devant nous, pour mettre la version anglaise. Je prend commande, ainsi que Cathy. Je prends aussi une petite boite de Mc Nuggets.



 

Nous nous installons à table, et je remarque avec étonnement que certaines tables disposent d'un port Ethernet : comme à l'hôtel, l'internet gratuit ici ne se fait pas par Wifi ! Etonnant. Le wifi existe-t-il seulement, ici ? Je prends une bouchée de mon Tamago : très bon, mais le goût fort et piquant de la sauce au poivre gâche un peu la douceur de l'oeuf et son fromage. J'aurais préféré le même sans cette sauce, en fait. Erangement, la sauce au poivre me fait furieusement penser à son équivalent dans les restaurants Quick en France !

Avec ça, les Nuggets sont presque plus surprenant encore : ils sont moins bons qu'en France ! Je ne peux en jurer, mais la guerre anti-malbouffe qui "sévit" en France aura obligé Mc Donald à nous proposer des Nuggets "dans le filet" pour une meilleur qualité. Ces Nuggets-là sont plus proches de ce que j'ai pu acheter en Hard-Discount qu'au Mc Donald !


Finalement, nous reprenons le chemin de l'hôtel. Sur le chemin, je prends des glaces pour le dessert, puis nous regagnons notre chambre. C'est notre dernière soirée, il nous faut tout préparer !

Nous rangeons tout, prenons notre douche, puis je prépare le PC pour une dernière Cam avec notre fille. Nous faisons un dernier point avec mon père, qui vient nous chercher à l'aéroport, puis les quittons. Un ultime épisode de Secret Story pour décompresser avant le coucher, puis nous nous endormons sereinement : demain, un long trajet en avion nous attend. 

 

Thom...

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